Astrak – L’étoile montante suisse

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Astrak, DJ et producteur venu du Valais, en Suisse, a accepté de se confier à nous. Son nouveau titre, You, un morceau empreint d’émotion, vient de sortir chez Hardstyle France Records. L’occasion pour cet artiste spécialisé dans l’Euphoric Hardstyle de nous parler de son arrivée dans le label après un passage remarqué chez Dirty Workz Copyright Free.

Tout d’abord, merci d’avoir accepté cette interview. Pourrais-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?

Hello, merci beaucoup pour cette interview. Je suis ravi de faire votre connaissance.

Je m’appelle Alex et je suis un artiste suisse connu sous le nom d’Astrak. J’ai déjà sorti quelques morceaux comme No Turning Back ou Back Home mais je pense que le meilleur reste à venir.

 

Comment t’es venue cette passion pour la musique ?

J’ai toujours aimé écouter de la musique mais tout a vraiment débuté quand j’ai découvert la musique électronique, vers l’âge de 11-12 ans, avec des artistes comme DJ Mangoo, DJ Splash et j’en passe.

Là où, d’habitude, il faut un groupe entier, je me suis dit : « Mais c’est un seul type qui a fait tout ça ? ». Je me suis alors intéressé de plus près à ce style de musique et j’ai commencé à faire des mélodies sur mon ordinateur, juste pour le plaisir.

Je suis tombé dans la Hard Music via le UK Hardcore et des artistes comme Darren Styles ou Gammer. Je pense que ma passion est née à ce moment-là ; mais c’est seulement en 2016 que j’ai sorti mon premier titre.

 

Quelles sont tes sources d’inspiration, tes influences musicales (en Hard Music ou non) ?

J’en ai beaucoup mais je pense qu’au niveau des sonorités je m’inspire essentiellement des Wasted Penguinz et de Code Black. Je me rappelle que je téléchargeais mes morceaux sur iTunes, dans la catégorie « Dance » à l’époque, quand je suis tombé sur un titre des Wasted Penguinz qui m’a fait tomber amoureux du Hardstyle.

D’autres artistes, comme Mitis et Nurko par exemple, qui ne sont pas dans la Hard Music, m’influencent énormément. J’écoute aussi beaucoup de Trance et de Melodic Dubstep.

J’aime les musiques avec de l’émotion et j’essaye de le retranscrire dans mes productions afin de leur donner une âme.

  

2020 a été une année particulière, qu’en retiens-tu ?

Effectivement, ça a été une année à la fois compliquée mais belle. C’est une sensation bizarre. J’ai travaillé sur plusieurs projets de morceaux et on a eu beaucoup de chance en Suisse car, durant l’été 2020, les clubs ont pu ouvrir. Ça faisait du bien de pouvoir jouer devant un public.

J’ai eu l’occasion de jouer plus souvent en Suisse allemande, j’y ai même fait plus de dates qu’en Suisse romande. [La Hard Music est plus implantée en Suisse allemande – ndlr] Je retire donc plutôt du positif de cette année 2020.

Même si cette période sans soirées est compliquée, j’essaye de rester positif. J’ai rencontré des personnes géniales que je n’aurais peut-être jamais connues sans cette situation.

Ton prochain titre You est sorti hier, peux-tu nous parler de ce morceau ?

Oui, j’avais tellement hâte! (ses yeux s’illuminent)

Avec You j’ai essayé de faire quelque chose de différent. Je ne voulais pas d’un long vocal qui s’éternise mais des breaks courts et une mélodie qui reste en tête, tout en gardant l’émotion. Je l’ai vraiment créé pour la reprise, pour le retour des soirées avec cet équilibre entre efficacité et émotion, l’aspect le plus important pour moi dans une musique. Je crois avoir réussi. C’est un titre assez intense dont je suis fier. J’espère qu’il vous plaira !

 

Après avoir sorti plusieurs titres chez Dirty Workz Copyright Free, tu as choisi de proposer You à Hardstyle France Records. Qu’est-ce qui t’a motivé à rejoindre ce label ?

C’était un peu un rêve pour moi de sortir un morceau chez Dirty Workz, même s’il ne s’agit que du sous label Copyright Free.

En ce qui concerne Hardstyle France Records, j’y suis arrivé un peu par hasard. Mon ami Klockerz m’a dit un jour que Damien RK, que je ne connaissais que de nom, jouait mes titres sur ses lives Twitch. J’en ai été le premier étonné et, par curiosité, je suis allé regarder. On a beaucoup discuté avec Damien et il m’a demandé, par la suite, de lui envoyer mes dernières productions non signées.

Hardstyle France Records est un jeune label avec un grand potentiel mais j’y ai vu plus qu’un simple label. Il y a une grande famille derrière. Une famille qui soutient ses artistes et c’est ce qui m’a plu. Je suis ravi de pouvoir faire partie de l’équipe.

 

Nous avons eu vent d’un titre Frenchcore en préparation avec Klockerz. Pourrais-tu nous en dire un peu plus sur ce projet en particulier et sur ceux encore à venir ?

À la base, ce projet était juste destiné à être un petit « anthem » pour une soirée entre potes, rien de plus. Quand Klockerz m’a dit qu’on pouvait proposer le morceau à Hardcore France Records, il nous a été impossible de refuser cette opportunité. On s’est donc réuni en studio pour donner une nouvelle dimension à ce titre, le prendre plus au sérieux. (rire)

Sinon, j’ai quelques projets de morceaux que je vais soumettre à Dirty Workz mais j’ai vraiment envie de poursuivre l’aventure initiée avec Hardstyle France Records.

 

Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Merci à tous pour le soutien incroyable que vous me portez, j’espère que cette interview vous a plu. J’ai hâte de pouvoir partager des moments avec vous. En attendant, je vous laisse avec mes musiques qui, je l’espère, vous plairont. Et surtout, prenez soin de vous!

Timothée Podevin