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Il fait parler de lui depuis plusieurs mois et est connu pour ses productions uniques aux styles variés, que ce soit seul ou aux côtés d’autres artistes. D-Frek, artiste français de Frenchcore repéré par les plus grands noms de la scène, a accepté de répondre à nos questions le temps d’une interview et nous dévoile les secrets de son ascension de ses débuts jusqu’à maintenant.
Tout d’abord, merci d’avoir accepté cette interview. Pourrais-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?
Bonjour ! Merci à vous pour l’invitation. Je m’appelle Jules, j’ai 24 ans et j’habite actuellement à Paris. Passionné par la musique électronique depuis gamin, j’ai commencé la production en 2013 en parallèle de mes études, et depuis, c’est resté. J’ai toujours adoré ça. J’ai commencé à jouer en free party dans le sud de la France en 2016 et l’année suivante sont venus mes premiers « vrais » bookings.
Comment as-tu découvert le monde de la musique ?
Mon père m’a introduit à la musique assez jeune, il m’a emmené à mes premiers concerts. Suite à ça, j’ai découvert la Hard Music en 2009 avec les compilations Defqon.1 et j’ai directement accroché au délire.
Parlons de ta carrière. Tu as commencé avec des titres déjà cultes comme ComicBass ou ton remix d’Ilona qu’on ne présente plus et qui sont très appréciés pour leur côté un peu « délirant » et tu as fait beaucoup de chemin jusqu’ici. Que retiens-tu de tes débuts ?
J’en garde que de très bons souvenirs, j’ai pris beaucoup de plaisir à partager ce côté un peu déjanté de ma personnalité à travers ces projets.
Tu as également joué sur la scène Place of Plunder du Dominator 2017, qui était une scène réservée aux nouveaux talents. Comment as-tu vécu ce moment ?
Dans un premier temps, j’étais super content d’avoir gagné le concours mais une fois arrivé sur place, j’étais ultra stressé ! C’était une de mes premières grosses prestations à l’étranger et je n’étais pas encore très à l’aise avec les platines. (rire) Mais globalement, c’était une expérience incroyable.
Tu as signé chez plusieurs labels au cours de ta carrière (Le Bask Records, Hardcore France Records) jusqu’aux Pays-Bas chez Peacock Records et Frenchcore Worldwide. Comment ressens-tu cette aventure ?
Avec le recul, je suis assez fier de mon parcours et de mon évolution. J’ai rencontré des gens formidables et je continue à m’épanouir en permanence dans ce milieu. J’ai vraiment hâte de voir la suite.
Tu figures aux côtés de Dr. Peacock, sur des titres comme Herr Mannelig ou Ode to Madness pour les plus récents, ainsi qu’avec d’autres artistes comme JKLL ou La Teigne. Que t’a apporté cette expérience ?
J’adore travailler avec d’autres artistes, c’est toujours intéressant de connaître le point de vue de l’autre et voir ce qu’il peut apporter au morceau. Je pense donc que nous avons tous à apprendre des autres, c’était des expériences vraiment enrichissantes.
Un mot sur tes futurs projets ? Des collab’ ou peut-être un album de prévu ?
Je bosse actuellement sur un titre solo ainsi que sur des collaborations avec pas mal d’artistes (Broken Minds, Billx, Maissouille et bien d’autres encore…). Les morceaux sont tous uniques et différents les uns des autres, j’ai vraiment hâte de sortir tout ça.
Comment vis-tu cette période particulière et son impact sur le monde de la nuit ?
C’est triste à dire mais je m’y suis habitué. Depuis l’année dernière, j’ai beaucoup plus de temps pour moi donc j’en profite pour rester actif et produire régulièrement de nouveaux morceaux.
As-tu un conseil pour les jeunes producteurs qui souhaitent se lancer ?
J’en ai même plusieurs !
Premièrement, je dirais persévérance et détermination.
Ensuite, n’essayez pas de vouloir copier tel ou tel artiste : développez votre propre style et faites de la musique avec votre cœur, c’est ce qui fera votre authenticité.
Un dernier mot pour nos lecteurs ?
Merci de m’avoir lu et merci à Hardcore France pour l’interview ! J’ai vraiment hâte qu’on puisse faire la fête à nouveau tous ensemble ! Sur ces bonnes paroles, je vous laisse un lien vers ma nouvelle musique.
Prenez soin de vous, à bientôt !