Le Dj Hardstyle Francais Damien RK nous en dit plus sur ses projets !

Bonjour Damien, merci de nous accorder de ton temps. Tu es l’un des plus prolifiques Dj Hardstyle Français depuis maintenant plusieurs années : d’où et comment t’es venue cette passion pour ce style musical ? Et comment ont été tes débuts dans ce métier ?

J’ai commencé dans un camping, oui, dans un camping pour finir DJ résident dans un petit club de ma région ouvert 6 jours sur 7. Je mixais de tout, mais vraiment de tout. J’ai toujours été un fan d’énergie, je cherchais toujours ce son, cette pépite que personne ne connaissait qui ferait que je serais authentique.

Après cette première résidence je suis parti dans un club plus grand, en Auvergne. C’est là où pour moi tout a commencé, où j’ai commencé à m’exprimer, où j’ai commencé à avoir une vraie communauté autour de moi. J’ai implanté la progressive House, puis tout doucement la Hardmusic dont j’étais déjà fan depuis mon plus jeune âge, d’ailleurs on appelait ça du « Hardcore » à l’époque (oui je suis vieux), il n’y avait pas tous ces diminutifs.

J’ai fait la rencontre d’artistes adorables et bienveillants là-bas qui me disaient « si tu quittais ta résidence et te mettais à tourner tu pèterais tout ! ».

Alors un jour Antoine Clamaran m’a dit « Viens avec moi sur un de mes festivals, tu verras ». Ce festival était dans un club « Le Must » vers St Étienne. Ce soir-là, j’ai pris la décision de me spécialiser vraiment dans ce mode de vie qu’est la Hardmusic et tout a pris une ampleur que je n’aurais jamais imaginée.

Nous te connaissons en tant que Dj, avec tes prestations dans les clubs de toute la France ainsi que dans de nombreux Festivals. Pouvons-nous espérer des productions de Damien RK pour 2020 ?

J’ai plusieurs projets en cours, j’ai déjà un peu produit mais rien de réellement sérieux. Ce nom que je porte (Damien RK) c’est celui que j’avais quand j’étais résident, ce n’est pas un objectif de production mais plutôt un porte-parole. En France, quand j’ai commencé à tourner, la Hardmusic n’était pas à ce qu’elle en est aujourd’hui, il fallait l’adapter, l’implanter. Il y a tellement de titres d’artistes encore inconnus en France (sauf pour les fans du style). Avec ce nom-là, je garde mes valeurs, ma volonté de faire connaitre ce style, de promotionner ces nombreux artistes talentueux de dingue et, croyez-moi, il n’y a pas de quoi s’ennuyer.

D’ailleurs peux-tu nous parler de tes futurs projets ? En France et à l’International peut-être ?

Mes projets sont simples : continuer à faire ce que j’aime le plus le plus longtemps possible ! Aujourd’hui, j’ai clairement réalisé mes rêves, sachant que celui que j’avais, en débutant, était de mixer au « Moulin » (le club qui m’a révélé).

J’avais aussi ce rêve de mixer à « l’Electrobeach », c’est fait.

J’avais aussi celui du Mad en Suisse, c’est fait.

Je m’étais promis de ne démarcher personne, je ne l’ai JAMAIS fait.

J’ai toujours voulu qu’on m’appelle par rapport à ce que je fais et suis et j’en suis plus que comblé. Donc mes projets ? Collaborer avec Hardcore France haha, continuer à faire des rencontres, vivre de ce beau métier le plus longtemps possible !

Peu de label Français produisent du Hardstyle qui est plus largement représenté aux Pays bas, pourquoi selon toi ?

Selon moi, tout simplement parce qu’aux Pays Bas, c’est une réelle culture et ça depuis bien longtemps! Il y a des labels en France, avec de très bons producteurs, mais la masse Hollandaise fait de l’ombre, sachant qu’en France, la Hardmusic n’est pas autant consommée que là-bas.

Si je te dis : donne-moi 5 morceaux qui représentent bien l’identité du Hardstyle. Lesquels choisirais-tu?

  1. Showtek – FTS
  2. Brennan Heart – Lose my mind
  3. David Sonar – Natural
  4. JDX – Live the moment
  5. Ran-D – My way

J’en aurais tellement!

Y a-t-il une ville, un pays ou un Festival où tu n’as encore jamais joué et où tu aimerais te produire en 2020 ?

J’attaque bientôt le Sud de la France, je pense avoir après ça parcouru le Pays. J’ai fait la Croatie aussi et j’ai vraiment adoré de ouf !

Maintenant,oui, j’aimerais beaucoup accéder à la Belgique. Niveau Festival, j’aimerais tellement refaire l’Electrobeach et l’Elektrik Park ! Oups il y en a un j’ai déjà la réponse…

Qu’est-ce qui te fait le plus kiffer dans ton métier ? Quelle est la chose primordiale pour toi, pour être un artiste épanoui ?

Clairement j’ai dédié presque tout au public qui me suit, ce sont eux qui font mon énergie, quand je vois que ça réagit moyennement ça me rend malade. La fierté dans les yeux de ceux qui m’ont vu évoluer ça n’a pas de prix. La chose primordiale pour moi et qui m’épanouit : entendre que j’ai apporté quelque chose dans la vie de chacun. Certains me remercient de leur avoir changé leur vie ! Prendre soin des gens qui nous aiment.

Tu as une large communauté qui te suit sur les réseaux sociaux, as-tu un message pour eux en particulier ? Si je te dis une collaboration improbable, quel artiste choisirais-tu ?

Je les remercie sincèrement, chacun(e) d’entre eux ! Je leur dirais aussi qu’ils n’oublient pas que la seule chose qui me comble, c’est leur reconnaissance. Les réseaux sociaux peuvent rendre fou et que, sans leur soutien, on le devient.

Une collaboration improbable ?

MAISSOUILLE direct !

J’ai l’impression qu’en France la communauté est en train de se diviser, il faudrait faire en sorte que les « diminutifs » se rejoignent pour unir ceux qui choisissent un camp inexistant.

Hardcore France Mag

Hardcore France Mag